lundi 30 mars 2015

INTERVIEW - RIOT GUN - FRANCE (Longwy)

Salut les Riot Gun, vous existez depuis quand, de qui est formé le groupe ?
Salut, le groupe existe depuis 2010, la formation est toujours identique, c'est à dire : 
Valex : chant / choeurs
Eric : guitare / chant / choeurs
Vince : basse / choeurs
Arno : batterie / choeurs
Vous avez sortis deux mini-cd, un autre est-il en prévision ? Peut-être un album vinyle ?
Normalement on prévoit d'enregistrer un deuxième mini-album (5 titres) pour la fin de l'année, mais on ne sait pas encore quel format nous allons utiliser, ça dépendra de l'argent de la caisse du groupe.

Vous faites du "punk messin", qu'est-ce que le punk messin ? Les groupes se revendiquant de cette "branche" du punk Français se sont toujours dissociés (involontairement ou pas ?) du reste de la scène punk Française, pourquoi ? Peut-être est-ce du à la proximité de l'Allemagne, et donc, de l'influence de la scène Teutonne ?
Désolé de te décevoir mec, mais Riot Gun ne fait pas du "punk rock messin", tout simplement car la majorité du groupe est originaire de Longwy, à part Valex qui est des environs de Metz. Nous on fait du "punk-rock longovicieux". Le punk rock messin si mes souvenirs sont bon, c'est un délire entre les groupes PKRK (Metz) et Les Cadavres (Paris). Je vais te citer quelques groupes de punk-rock messin au passage : Charge 69, Erzatz, Néophyte, Les Dérangés, Non Konform, D-Prime 97, The Butters...
Je ne crois pas qu'ils se soient dissociés volontairement de la scène punk Française, cependant quelques groupes ont eu l'opportunité de jouer à l'étranger : Allemagne, Belgique, Luxembourg ou encore Pologne.

Vos influences justement, quelles groupes ont bercés vos premiers pas dans le milieu punk ?
Valex : Sex Pistols, The Clash, The Exploited, No Class, les groupes 80's de Chaos Prod'.
Eric : The Clash, No Class.
Vince : The Clash, Sex Pistols, les groupes de la vague Anglaise 77 en général (on est des vieux), du post-punk : Wire, The Cure, Bauhaus, The Smiths, Joy Division...
Arno : Nirvana, groupes chaos en france, Les Shériff...

Vous avez fait une réinterprétation de No Class (Tous ces cons) sur votre second album, assez surprenante d'ailleurs puisqu'elle sonne jazz ?
On trouvait plus sympa et plus original de faire une reprise différente de celle de No Class, justement pour lui donner un côté intéressant, étant donné qu'à nos débuts de zicos on a due reprendre l'intégralité du court répertoire de ce groupe qu'on aime toujours.

Vous tournez surtout dans l'est et le nord de la France non ,
Oui car nous ne sommes pas un groupe pro et ça joue pour nous la distance, pour la plupart on taf de tournée et on a tous une vie extérieure au groupe. On a joué en Belgique, au Luxembourg et dans les coins chez nous, dans l'est de la France.

Vous avez plusieurs chansons chantez en Anglais, pourquoi ?
C'est pour qu'il y ai un effet "singalong" dans nos morceaux, comme ça les gens retiennent mieux les refrains en Anglais qu'en Français, et c'est plus entrainant. Et aussi pour ne pas sombrer dans la monotonie.

De quoi parles principalement vos textes ?
C'est assez varié et avarié car nous sommes deux à écrire les textes (Eric / Valex) parce qu'aussi on est les seuls à pouvoir le faire à peu prêts correctement, étant donné que les deux autres ont un niveau scolaire et général très limité (pour rire, quoi que...). Nos textes parlent souvent de faits d'actualité, d'histoire personnelle ou autres.

"Je sais tout je vais à la fac", c'est important pour vous l'humour ? De ne pas sombrer dans un militantisme assomant ?
C'est moi (Valex) qui ai écrit les paroles de ce titre, il parle des étudiants - bobos, gosses de riches qui se revendiquent anarcho-révolutionnaire et qui sont souvent les premiers à juger les autres sans les connaitre, en clamant des beaux-discours de moralisateurs, sans savoir quelle cause ils défendent réellement, comme il est dit dans la chanson "poseurs présumés authentiques, ils finiront par devenir flics". C'est un peu exagéré mais c'est pour dire qu'ils jouent à la révolution que pour un temps en virant d'un extrême à l'autre. On aurait pu dire "ils finiront avocats". Après réflexion, on a décidé de ne plus jouer ce titre, car les paroles pourraient être mal interprétées par certains. Et pour nous l'humour c'est très important, je pense qu'on a le droit de rire de tout; ça s'appelle "liberté d'expression". Quand à sombrer dans un militantisme assommant, c'est pas pour nous !

Un mot pour la fin ?
Cette année (2015) nous avons pas mal de dates prévues dans l'est ou encore en Belgique, donc n'hésitez pas à venir nous insulter ou nous jeter vos petits sous-vêtements utilisés (pour les meufs, on précise). Et merci à toi pour ton soutien (pas soutien-gorge). Bisous, lol, kikou, xd, mdr, xptdr, bye.

dimanche 29 mars 2015

INTERVIEW - KRAKENSTEIN - FRANCE (Dijon)

Salut les Krakensein, vous êtes de Dijon, depuis quand existe le groupe, de qui est-il composé ?
Le Krakenstein existe depuis un peu plus de cinq ans, le premier concert était à la fête de la musique en 2010. On y retrouvait Krakenmag au chant, Krakenstef à la gratte, Krakenziko à la basse et Krakenfab à la batterie. Depuis deux ans, la greffe de deux nouveaux organes, Krakensally (basse) et Krakenono (batterie) a permis au Krakenstein de continuer à hanter les marécages.


Vous avez enregistré une démo, album est-il en prévision ?
Une première démo a été enregistrée au Krakenlocal en 2011, avec des beaux cd gravés et des pochettes en carton collées à la maison, une deuxième démoroïde est sortie début 2014, plus aboutie mais toujours en DIY. Il y a toujours de nouvelles chansons en préparation dans l'alambic du Doc Kraken, et une troisième démo pourrait bien sortir de la tourbe...

Vous êtes tous fan de la culture gore ?
Tous les Krakens sont pas forcément fan de gore, mais de fantastique en général, de science-fiction, d'épouvante, que ce soit en film ou en bouqui, musique...

Vous avez été influencés par des groupes comme Misfits ou les Banane Metalik ?
Chaque Kraken a son parcours, diffèrent des autres, et donc ses influences. Nono, c'est le hard-rock et le métal en général, Sally serait plus psycho et punk, Mag rock 70's et métal, Stef punk-rock et trash... Au tout début du groupe, tout ça était pas trop défini, y'avait même deux chansons paillardes à la Tulaviok, et petit à petit, l'identité du Krakenstein s'est construite, c'est un peu un croisement des Shériff, Motorhead, Demented Are Go pour la zik, les Misfits pour les textes et un peu de Gwar sur scène...

De quoi parles vos textes ? Krakenstein est-il un groupe politique ?
Les textes du Krakenstein parlent souvent de ces bonnes vieilles VHS des 80's, pas forcément gore, mais au moins fantastique, décalées et potaches. Il y a aussi d'autres chansons un peu plus dans l'esprit des universal monsters des années 20 et 30 ou des classiques de l'épouvante comme L'exorciste. Enfin bref, rien de trop sérieux ! L'ambiance est plus Bad Taste que Hostel, l'horreur tarte à la crème quoi. 
Krakenstein n'est pas un groupe politique ou engagé dans ses textes, on ne sait pas écrire ça et on en a pas forcément envie non plus. Il y a déjà pleins de groupes qui le font bien et mieux que ce qu'on pourrait faire. Après, on a forcément nos idées et convictions et ça se traduit par des concerts de soutien mais ça se retrouve pas dans nos chansons. C'est plus dans la façon de faire du Krakenstein, libre et autonome, que tu peux trouver un engagement. On est plus Ludwig que Béru, ou plus Tankard que Napalm Death pour les hardos.

Je vous avais vu au Crusty Fest en 2014 et votre prestation m'avez beaucoup plus, vous êtes très "pros" vous jouiez dans d'autres groupes avant ?
A part Krakenmag dont c'est le premier groupe, on a déjà tous joués dans d'autres groupes, Honey Lips, Jailbreak pour Krakenono, Dirty Bastards On Speed et Sikfuck pour Krakensally, Scrotum Sawyer et d'autres machins tout pourris pour Krakenstef, mais Krakenstein est le premier groupe où l'on fait autant de concerts. 
Par contre le "très pro", c'est la première fois qu'on nous le dit, ça fait plaisir bien sur, mais on préfère l'immédiat et le spontané que des trucs trop préparés. Et au Crusty, tout était génial, l'orga, le coin, le public, forcément ça te rend bon, le meilleur, comme la soupe aux choux quoi.

En dehors du groupe que faites-vous dans la vie ?
On bosse tous hélas, à toi de voir qui fait quoi :
-Je réalise des sacrifices de vierges pour l'Etat Français
-Vendeuse de guêpes
-Je me calme et je bois frais à St Tropez
-Je suis infirmière sans culotte au CNRS, section charcutière
-Je protège des virus informatiques en voie d'extinction sur Ushaya TV.

Vous avez des films / court métrages à recommander aux novices de la culture gore ?
Babyblood, A L'intérieur pour les français, les trois premiers Peter Jackson (Bad Taste, Les Feebles, Brain Dead), la sainte trilogie qui enterre Le Seigneur Des Anneaux, Evil Dead, Street Trash, Réanimator, Le Retour Des Morts Vivants, Cannibal Holocaust, Toxic Avenger.. Y'en a plein ! Pas tous gore, pas tous au top, et bien sur n'importe quel film avec Marion Cottilard ou Danny Boon, ça c'est du dégueulasse assuré !

Comment se passes la composition des morceaux ?
Les morceaux, ça peut venir n'importe comment, un riff de grattes, une phrase entendue dans un film ou au bistrot, le contraire, des fois c'est juste le début d'un film, comme Accion Mutante, c'est que le premier quart d'heure qui se retrouve dans la chanson.
Ensuite on cherche tous ensemble comment arranger le truc de départ, des fois ça sort tout seul comme street trash, d'autres on en chie plus, dans Krakenstein y'a des organes qui connaissent le solfège, d'autres qui savent pas ce que c'est qu'un sol, alors on balance le tout dans une marmite, et après on goute...

Un mot pour la fin ?
Morts, vivants, bourrés, ou les trois à la fois, venez nous voir, les prochains concerts c'est le 23 avril à Dijon avec The Virus, le 16 mai en Bretagne aux jeux olympunks et le 12 juin à St Dié des Vosges avec Sham 69.

samedi 28 mars 2015

INTERVIEW - GILLES TANDY (OLIVENSTEINS / GLOIRES LOCALES / RYTHMEURS / SOLO - FRANCE (Rouen)

concert "la ferme éléctrique" en 2013
Salut Gilles, tu traines ta carcasse dans le punk et le rock'n'roll depuis quelques décennies, tu as joués dans les Olivensteins, les Gloires Locales, les Rythmeurs puis entamé une carrière solo, mais je ne retracerais pas mieux ton parcours que tu ne pourrais le faire toi même ! C'est ton frère qui écrivait tous les textes pour les Olivensteins ainsi que pour les Gloires Locales, comment cela se fait-il ?
Mon frère chantait comme une patate, j'écrivais avec les pieds (malheureusement ça n'a pas trop changé)... Ensuite la formule fonctionnant plutôt bien, on a continué...

"Vivement que je sois vieux". Pourquoi vous êtes vous reformés ? Vous avez reçu un bon accueil du public et des organisateurs ?
L'idée de la reformation ne m'était jamais venue à l'esprit; c'est Romain, le batteur des Olivensteins qui a relancé l'histoire. Un pote à lui qui s'occupait plus ou moins de l'organisation d'un festival à Tournan en Brie lui a proposé de nous faire jouer; Vincent Denis et moi étions d'abord hyper sceptiques. Vu qu'on se la jouait abonnés absent Romain nous a relancé; ce jour-là ça devait être un samedi, j'étais en train de mater un concours de saut à skis sur Eurosport (rassure toi c'est une discipline auquel je pige que dalle). J'ai pensé que passer quelques heures à faire du boucan dans un local de répète pourrait devenir une saine occupation pour meubler mes week-ends. Après on s'est vite pris au jeu. L'accueil à été excellent on ramène dans nos concerts un bataillon de retraités (ceux qui bossaient dans le public et qui ont pu bénéficier de conditions de départ particulières, mais ils sont de moins en moins nombreux) ou pré-retraités (ceux qui bossent toujours dans le privé et qui vont encore courir quelques années après leurs points), vu nos âges ça n'a rien d'étonnant, mais heureusement il y a aussi un public plus jeune qui découvre les Olivensteins et ça nous ravit ! Les gens ressortent souvent de nos concerts avec la banane, c'est l'essentiel et on n'en demande pas plus.

"Euthanasie papi, euthanasie mamie, non le calvaire n'est toujours pas finis". Qu'est-ce que ça te fait de voir le peu de chemin parcouru par la societé Française depuis les 70's ? 
J'ai plutôt l'impression que les choses ont empiré. A l'époque on pouvait faire nos conneries dans notre coin et ça ne dérangeait pas grand-monde même si de notre côté on était persuadé d'être dans la provoc. Aujourd'hui tout est devenu trop calibré, c'est hyper sérieux, coincé entre l'auto-censure et le narcissisme ambiant, je pense qu'on aurait pas notre place. Il faudrait s'expliquer, se justifier... Quelle horreur ! Mais c'est vrai l'avortement, l'euthanasie, le retour de la blouse à l'école, le retour sur les accords d'Evian sans oublier la peine de mort, c'est vraiment un grand pays !!! Seul point positif, le chauffeur du camion ne peut plus rentrer bourré après le concert, voilà une mesure qui va dans le bon sens.

Vous êtes aujourd'hui reconnus comme les précurseurs du punk Français avec Métal Urbain, pourtant, vous n'aurez sortit qu'un 45t et fait peu de concert. Comment expliques-tu le "mythe" qui a été construit autour des Olivensteins ?
Le fait d'avoir eu au moins deux bonnes chansons à beaucoup joué. Nombreux sont ceux qui ont découvert ces titres des années après la sortie mais il y a un côté intemporel qui fait que chacun a pu se les réapproprier. C'est vraiment de la chanson populaire.

Après le split des Oliveinsteins, tu as joués dans les Gloires Locale, le groupe aura duré longtemps ? Qu'en est-il pour les Rythmeurs ? C'est d'ailleurs avec ce groupe que tu sortiras ton premier 33t.
Les carrières de mes groupes ont toujours été météoriques. Les Gloires Locale ont duré à peu près un an, les Rythmeurs guère plus. C'est avec Gilles Tandy et les Rustics qu'on a crevé le plafond, plus de trois ans... Et c'est comme ça...

En 2011 Born Bad Records a sortit un 33t regroupant le 45t, des titres démos, lives et inédits des Olivensteins, pourquoi ne pas avoir inclus tous vos morceaux (Pétain, Darlan c'était l'bon temps, ils sont fort les travailleurs,...) ? Par manque de place ?
Il faut laisser les quelques érudits grincheux faire les malins. C'est drôle, alors que tous le monde était demandeur, on a attendu plus de trente ans pour ressortir les chansons du single, en plus on déterre d'autres titres enregistrés sur des cassettes pouraves et on nous bassine avec des morceaux qui ne sont pas sur la compil. Personnellement je trouve le fameux "Pétain, Darlan" assez ridicule (à part le refrain j'en conviens, les paroles des couplets et la musique sont quand même à chier), et "les travailleurs" font trop datés, or si l'album a plutôt valeur de document je n'avais pas envie d'assimiler ça à un truc du genre "Mes années punk"... D'autres titres sont d'ailleurs passés à la trappe à cause du son ou parce qu'il manquait un bout de la chanson sur la cassette.

Le punk à Rouen et plus généralement en France en 76 c'était qui, c'était où, c'était quoi ?
Au premier festival punk de Mont de Marsan en 1979 il y avait peut-être 10 Rouennais. J'habitais à Sète mais je passais régulièrement mes vacances dans la charmante capitale de Haute-Normandie. Après la réforme des territoires que va t'elle devenir ? Avant de tirer sa révèrence l'ancien président de région a fait construire un magnifique palais à plus de deux cent patates (le prix est à vérifier, mes chiffres sont contestables) peut-être verra t'on un jour sortir de terre le musée du punk en l'honneur de nos belles années passées là-bas. J'espère que le successeur trouvera la subvention...
 
Vous pensez enregistrez un autre album suite à votre reformation ou simplement continuer à jouer sur scène ?
On mets du neuf en chantier... Il serait temps. 
Un mot pour la fin ?
Rien n'est fini, tout recommence.



dimanche 22 mars 2015

INTERVIEW - RYTHM N BOOTS - FRANCE (Paimpol)

1/ Salut les Rythm 'n' Boots, vous êtes bretons, de qui est composé le groupe et depuis quand existez-vous ? Je sais que votre batteur à joué par le passé dans Symphonie Urbaine ainsi que dans Lourds 5, qu'en est-il des autres membres ?
Salut Piou, en effet on est breton, il y a Nico (chant et gratte), Ricos (basse), Brice (guitare) et Fred à la batterie. Le groupe existe depuis 2004, Fred a joué dans Symphonie Urbaine, Lourds 5 et dans les Rythm N Boots depuis six ans. Brice jouais aussi dans un groupe rock pop sur Rennes qui n'a pas durée longtemps!

2/ Vous avez participé à des compils, sorti un album ? C'est en prévision ?

Une démo est sortie en 2005 et un titre sur une compil ep avec Black Marias et Last Seen Laughing en 2013,et on prépare un ep pour bientôt !

3/ Vous avez partagé la scène avec Carl des Komintern au Xmas punk festival l'année dernière, vous vous connaissiez d'avant ?
Oui et c'etait géant,on ne le connaissait pas avant mais on était en contact via fb,il venait au concert et quitte a être la, autant faire des titres des Komintern,on nous a proposé de les faire avec lui,on a bossé les cinq titres de notre coté pendant 6 mois et une répète vite fait avec lui avant de monter sur scène et le tour était joué,très sympa,très bon souvenir!(merci Ronan)
4/ Quelles sont vos influences ? Vous faites des reprises ?
Nos influences sont assez diverses,plutôt la oi et le punk des 80's,nico et ricos écoutent aussi du skhinead reggae,et beaucoup les clash,brice un peu de tous,fred de l'anarcho,du post-punk et de la coldwave mais on a quand même beaucoup de groupes en commun genre les groupes chaos production,Bishops Green, Blitz, Criminal Damage (US) etc.....Niveau reprise,on en a une attitrée qui est 'réalité' de Camera Silens,on la reprend souvent quand on jouent!

5/ Vos textes sont en Français ? De quoi parles t'il ?

On ne chante qu'en français,ça parle de choses de la vie qu'on aiment ou qui nous agacent,ça va des cyber-warriors,des copains,de se battre pour quelque choses,de trous noirs au réveil après une cuite,de délire clockwork ,puis de connerie en fait aussi !! :)

6/ Vous tournez beaucoup en Bretagne ? En dehors ?

On tourne quasi jamais,si on nous appelle on vient mais on cherche pas vraiment a jouer,on a tous une vie de famille donc pas évident de tourner beaucoup. On a été jouer en Belgique, Allemagne, Rennes, St Brieuc et d'autres villes Bretonnes.

7/ En dehors du groupes que faites-vous dans la vie ?

Nico est peintre, Fred carreleur, Ricos manutentionnaire et Brice est infirmier.

8/ Que pensez-vous de la scène punk/skin actuel en France ?

Je trouve que la scène oi! et punk est très diversifiée actuellement,je la suit de prés mais j'en écoute pas beaucoup mais quelque groupes sont quand même très bon genre Evil Conduct, Criminal Damage, Bishops Green, Alternate Action, Perkele etc...! En punk français à mon gout pas grand choses sort du lot a part ceux du style punk 77,punk garage,il y a quand même quelque bons groupes ! Et puis arrêtez de trimballer vos chiens dans les concerts, pensez a leur oreilles elles sont sensibles!! La scène skin est très oi du fait que beaucoup de groupes revendiquent l’étiquette oi! old-school,mais beaucoup ce sentent obligé de dire qui sont comme ci ou comme ça  pour ne pas être mis dans le même panier que son ennemi,l'heure est a la justification permanente,t'a pas le bon badge, pas le bon skeud etc..

9/ Vous écoutez du rythm'n'blues ou c'était un simple jeu de mot ?
 
Haha ! Non c'est un jeu de mot.

10/ Un mot pour la fin ? 
Un ep sort bientôt,on espére que ça marchera pour éventuellement en sortir un autre dans la foulée. On joue le 26 juillet a Kergrist(56),merci a toi Piou-Piou !! Cheers !

DISCOGRAPHIE - KRONSTADT - FRANCE (Paris)

Le groupe se formera en 1982 autour de Fab au chant et à la percu, Eristoff et Tramber aux guitares, Laurent à la basse et Christophe à la batterie ainsi qu'aux percus également. Ils sortiront deux k7 autoproduite dont la première est introuvable en 1984 puis participeront cette même année à la compil de chez réseau alternatif : "France profonde vol.1" avec le titre désarmement. L'année suivante ils sortent leur unique 33t chez new rose : "à demain...". Évoluant entre punk et new wave ils se sépareront en 1987. A noter que Tramber faisait un comics "Kebra"dont Jo Sevilor Et Ses Royal Cônes reprendront deux des textes qui s'y trouvaient.
  • Kronstadt - 1984 - 1ère Démo - Kronstadt - K7 (Autoproduction)
  1. désarmement
  2. la ballade
  3. attente
  1.  attente
  2. flic
  3. peste
  4. internat
  5. trop tard

  1. désarmement
  2. f.l.i.c.
  3. kalachnikoff
  4. souterrain
  5. baptême
  6. elle

DISCOGRAPHIE - MASKED RAIDERS - ANGLETERRE (Brighton)

45t promo éponyme (le silence de la rue)
Le groupe se formera à la fin des années 1980 et sortira un 33t "Dear Executioner..." précédé par un 45t deux titres éponyme promo sur le label Français le silence de la rue. Composé de Peter des Peter and The Test Tubes Babies au chant, Aggro et The Axe aux guitares, Russ à la basse et Dan à la batterie le groupe évoluait dans une musique entre heavy métal et punk-rock, qui pourrait faire penser à une fusion entre English Dogs et les Peter & The Test Tube Babies. Avec la voix si charismatique de Peter, autant dire que le rendu ne pouvait qu'être très bon, cet album en est la preuve incontestable !



  1. give me a gun
  2. feed on the pain
  3. she should have known
  4. nowhere
  5. hate in her head
  6. arise and stand
  7. drowning
  8. for fuck sake why ?
  9. broken hearts
  10. dear executioner

DISCOGRAPHIE - F.F.I. - FRANCE (Paris)

Allez on change un peu du punk au sens puriste du terme. Place à F.F.I. groupe de hard de Paris qui ne sortira qu'un unique single et ne fera qu'un seul concert. Formé autour d'Emmanuel Booz au chant qui jouais par le passé dans Egrégie, André Roé Bandido à la gratte qui jouais lui dans Nightrider avec le bassiste Christian Catalan Banet et le batteur Jeannot Hanela qu'on retrouverais lui dans Boogaloo Band et Pappouse. Il est également le batteur d'origine du groupe Trust et ça se ressent énormément. Seulement deux titres pour ce groupe qui était dans la droite lignée du 33t éponyme de Trust, c'est bien dommage ! Le titre l'ère du nucléaire ne manque pas de panache, l'univers y est sombre et agressive, le titre fils de prolo quand à lui laisse un sale gout de revanche sur la vie. Résolument subversif et vindicatif, le groupe aurait méritait une plus grande carrière, mais bon, on ne refait pas le monde !



  1. l'ère du nucléaire
  2. fils de prolo

INTERVIEW / DISCOGRAPHIE - LES FRELONS - FRANCE (Beaumont)


Article deux en un cette fois-ci : une interview d'Amar, chanteur du groupe ainsi que leur discographie : un 33t et divers titres compilations. L'interview était en 10 questions mais la première à répondu à plusieurs d'entre elles.

Salut les Frelons, vous vous êtes formés en 86 et séparés en 88, qu'avez vous fait par la suite ?
45t promo (squale records)
En réalité la toute première formation est de 85 et la séparation en mai 91.
En 1985, époque où on suivait régulièrement les Saxawhaman avec Didier, il y a eu avec le premier line up un concert sauvage à la Sorbonne dont j'ai mis une video sur notre page ( avec le final Dub avec les SAI SAI). A l'époque, on répétait à Paname chez HBS, rue des petites écuries. Il y avait déjà une raya qui nous suivait grâce à Nico notre batteur. Ils étaient globalement supporters et sympas , mais nous avons souffert vers la fin du squatt pendant les repets et nous avons dû y mettre un terme , ce qui a causé la séparation avec Nico et Christian. Eric à la basse, Christian à la guitare, Nico à la Batterie, Didier et Amar aux chants et épisodiquement Ludo au sax. 86/87, repet à Alésia avec pratiquement le line up le plus connu. Alan à la batterie, Yo au sax, Stef à la guitare, Eric, Amar et Didier, Xavier roadie au départ et trompette jusqu'en 90. C'est ce team qui a fait le mini 8 titre "Mouvement non stop" en 88 et la compil paris ska 88. 1988, nous avons trouvé grâce aux punks et trojan skins de Garches un local de répet à la MJC de Saint Cloud, Olivier est recruté aux claviers. Dans cette MJC, nous avons organisé la promo de Paris ska 88 avec tous les groupes plus un groupe local pop ska "Rude et amer", deux concerts avec les Nuclear Device et un concert Frelons par an pour la MJC.  Rencontre avec  JP notre futur manager. 1989, les premières tournées à Londres, Italie et en Province, Printemps de Bourges et les passages sur M6. Les compil Unicorn, les rencontres avec Bad Manners, Laurel Aitken , Desmond Dekker, The Selecter et les International Beat dont Ranking Roger. Tout cela jusqu'en 90. Grosse période et riche en rencontres. Je suis resté en contact longtemps avec Tony Beet des Intl Beat et Louis Alphonso des BM. 90, départ de Didier et Xavier qui sont lessivés par les galères et les magouilles pour nous empêcher de signer chez les British. 91 , dernier essai pour le deuxième LP avec Dennis Bovell et là encore...arrêt des démarches aprés un début prometteur. DB nous avait vu en première partie de Jimmy Oihid qu'il produisait.
Les rumeurs pour nous coller l'étiquette de groupe aimé par des fachos, nous ont torpillée régulièrement. Même François de Boucherie, n'a pas pris le risque de nous signer, alors qu'il aimait nos titres dans la compil paris Ska 88. Avec le recul , on a su en gros d'où çà venait, un peu grâce au label "On a Faim" qui a lâché le morceau ! , il y a eu beaucoup de jalousie surtout. Le paradoxe , c'est que des nazis venaient nous provoquer régulièrement en concert !!!C'est une des raisons pour laquelle, j'ai mis en avant mon engagement pour SHARP , avec le soutien des autres. J'étais obligé d'en rajouter pour stopper ces mensonges. Quelle connerie et quel gâchis pour nous. On aurait beaucoup appris du travail du studio et de la scène avec les mentors anglais. 91, derniers concerts à Paname , banlieues, avec Patrick de la Poupée Vynile à la basse ( Eric nous quittait)... Et puis, écœurés on a jeté l'éponge. La suite , c'est Blanc KC  (acid jazz), Dopple Zour ( première partie des Crunch), Natwal Possee ( Dub reggae)..; plusieurs groupes issus des Bzzzz. Une reformation Bzzz, en 97, pour JP et sa compil qui ne vit pas le jour !!!



Vous aurez participés aux compils Française "vive le ska" et paris ska 88" qui révèlèrent beaucoup de groupes de la scène two-tone et rocksteady Française; ça bougeait niveau ska fin 80 début 80 ?
 Oui ,le revival porté par Unicorn coté anglais et Toasters coté US a commencé à explosé un peu partout.
De l'avis des Bzzz, Hotknives et Maroon Town étaient au dessus du lot pour les anglais.
Les compils US ont fait découvrir de supers groupes ( Boilers, King Apparatus...)
Sur scène, les Buster et Potato Five étaient mortels.
Coté français, çà bougeait, dommage que le parisianisme à la con a fait des tensions entre les groupes et les publics, car en Province c'était super. Les Verska Vis et Internés étaient nos potes et frérots de province. On était toujours potes avec les Saxawhaman, Saxas, Totem Boomers ou Toons suivant leur période.


Ainsi que sur plusieurs compils du label Unicorn Records, vous tourniez beaucoup ?
Comme je te l'ai dit au dessus 89/90 c'était la vitesse supérieure. Notre énergie et plusieurs de nos titres étaient aimés des ex 2 tone et Mentors jamaïcains, nous étions aux anges, tu imagines. C'est Mark Johnson qui nous a branché avec Laurel et puis Fatty pour notre deuxième album. 

Vous étiez proche de groupes comme les Ludwig, Nuclear Device ou encore Babylon Fighters ?
On adorait tous les Babylon ! Et puis Bird le chanteur était un mec génial et charismatique. Les Nuclear, on aimait beaucoup aussi leur coté clashy ( on les avait fait venir 2 fois à Saint Cloud ) mais ils nous mettaient un peu de coté à cause des rumeurs. Je me souviens que lorsque j'ai tracté les flyers de SHARP à nos concerts , ils faisaient la gueule car ils ne pigeaient pas le coté Trad des skins et étaient gênés par cette démarche.L'époque voulait qu'il y ait les fachos ou les Red, et il était difficile en France dans ces 80's/90's de parler de Trojan ou Trad. Seul Charlu , comprenait. Si je ne dis pas de bêtise , il a été aussi avec les Ludwig. 


Vous aurez jouez avec Bad Manners à plusieurs reprises, vous aviez de bons rapports avec eux ? Votre 33t est d'ailleurs sortie sur le même label que son album "eat the beat" ainsi que 2 singles.
Oui çà a collé tout de suite avec les Bad Manners, surtout aprés notre concert à Nantes. Fatty était devant nous dans le public à nous soutenir ! Et puis à Londres ou quand ils venaient en concert à Paname, on se voyait et on partageait le Houblon !! Louis Alphonso était fan de boxe anglaise , comme moi.
On leur a mis une tannée au Baby Foot durant les gathering. lol!


Vous écoutiez tous du ska ? Certaines chansons ont différentens influences musicales, comme l'amoureux timide par exemple qui sonne très Antillaise.
Il y avait les gros amateurs de musique jamaicaine comme Eric, moi ou Yo et les autres, tout en aimant 2 tone surtout, avaient des influences , punk, Jazz ou funk. Le coté africain , Antillais  c'est le guitariste (fan de Franco et moi), J'animais, dés 83, une émission de radio libre (Tondeuses à gazon, surnom des rude boys) sur le ska, le reggae , la musique africaine et antillaise. Et puis à Nanterre, je chantais et maquettais avec des musiciens africains du soukouss.


Aucun projet de reformation au jour d'aujourd'hui ? Vous vous voyez encore ?
A la vie, à la mort !!! :-)
Oui on est tous en contact pratiquement, même avec la distance.
Didier fait du cinéma, moi je fais mon projet LP pour cette année, c'est ma priorité, et Olivier fait des musiques de films et de temps en temps accompagne LSD. Eric est proche d'un courant religieux protestant , il joue régulièrement pour eux.
La reformation, je l'ai réussi difficilement avec YO, mais çà s'est fait pour les Specials à l'Olympia. Le soutien de Lynval a joué beaucoup, car le doute était toujours présent durant les repet pour être sûr qu'on jouerait à ce concert: jusqu'à son soutien avec Alias le tourneur.
Sinon, pas de projet Bzzz à venir.
Perso, j'attends de voir la réception de mes titres pour savoir si j'en fais un live. Inch Allah !!!

Un mot pour la fin ?
Je suis toujours triste de voir aujourd'hui , les critiques dures que l'on fait aux groupes français de cette époque. Oui, c'est vrai, que les français, on était globalement d'un niveau en deçà, d'autres, techniquement, mais nous n'avons pas eu de soutien franc et massif dans nos terres, alors que les allemands, anglais et ricains avaient des majors ou des labels pour faire monter le niveau et produire de la qualité. On aime en France se fouetter et se dire qu'ailleurs c'est mieux !!! Toutes les portes étaient fermées à cette époque, les labels cherchaient du sous Mano Negra et MC Solaar !!! véridique.
Merci au Silence de la rue...mais les moyens étaient insuffisants pour un groupe débutant, il aurait fallu un Bob Sargeant ou Errol Ross pour nous aider à monter notre niveau. La production , c'est crucial. C'est un vrai métier
Un grand merci de la part de tous les Bzzzz et soutenez notre scène, elle en vaut la peine.
Keep on skankin' et salut à toi l'ami.
Am'R
  1.  tous les matins
  2. les politiciens
  3. l'amoureux timide
  4. ball trap
  5. pussycat
  6. rock rudy steady
  7. bonus - c'est du ska (kompil ska paris 88)
  8. bonus - les marginaux (kompil ska paris 88)
  9. bonus - maniac (france profonde vol.3) 
  10. bonus - expresso (live - skankin' 'round the world vol.2) 
  11. bonus - les marginaux (live - double barrel ska explosion - the 2nd london international ska festival) 
  12. bonus - un an de sursis (live - double barrel ska explosion - the 2nd london international ska festival
  13. bonus - un an de sursis (live 1989 St Germain en Laye - 1ère partie Desmond Dekker)
  14. bonus - tous les matins (live 1989 St Germain en Laye - 1ère partie Desmond Dekker)
  15. bonus - sympatico (live 1989 St Germain en Laye - 1ère partie Desmond Dekker)
  16. bonus - journée galère (live 1989 St Germain en Laye - 1ère partie Desmond Dekker)
  17. bonus - pussycat (live 1989 St Germain en Laye - 1ère partie Desmond Dekker)

vendredi 20 mars 2015

INTERVIEW - TOY DOLLS - UK (ANGLETERRE)

Petite interview d'Olga, seul membre originelle encore dans le groupe ! Le groupe tournant beaucoup et étant une occupation ultra chronophage, les réponses sont assez courte, mais qu'importe ! Merci à lui !
 Salut les Toy Dolls, vous avez sortie 12 albums (sans inclure les compils et les lives), jouez dans le monde entier, si l'on vous avait dit ça à vos débuts vous y auriez cru ?
Je n'y ai jamais pensé. Je pensais que l'on durerait trois ans tout au plus mais nous sommes finalement là depuis plus de 35 ans. Et j'adore ça !

Comment se fait-il que vous existiez encore ? Olga est le seul de la formation original, beaucoup de bassiste et de batteur se sont succédé, vous n'avez pas déjà pensé à arrêter ?
Oui, beaucoup de membres ont quittés le groupe après de longues tournées, ou se sont mariés, se sont "poser" mais Tommy et Duncan sont dans le groupe depuis maintenant dix ans ! J'en suis très heureux, je ne sais pas comment celà se fait que l'on existe encore. Je suis le membre le plus stupide je suppose ! 

Vous êtes un groupes atypique qui ne ressemble à aucun autre dans la scène punk-rock. Était-ce voulu ?
Oui, c'était délibéré. J'ai pensé à mon apparence, à ma voix, à mon jeu de guitare et j'ai décidé de commencer à écrire des chansons qui allez en complément de tout ça.

Vos chansons ressemble à des comptines pour enfants (Nellie the elephant, turtle crazy,...), vos paroles sont-elles aussi amusantes que la musique ?
De petites copines, de potins du gars dans la boutique du coin, de feuilletons télévisés, de constructeurs et de décorateurs, de n'importe quoi ! De nos amis, des gens que nous connaissons...

Quelles sont vos influences musicales ?
The Pirates, Dr Feelgood, Sex Pistols, Chuck Berry, The Jam, Abba, Sham 69, The Ruts ou encore Stiff Little Fingers.

Vous faites beaucoup de reprises et de réintérpretation dans vos albums (blue suede shoes, final countdown, dueling banjos,...) pourquoi ?
Pour être honnête c'est simplement parce que nous n'avions pas assez de chansons originales d'écrites pour nos albums.


Quel est votre meilleur et votre pire souvenir de concert depuis vos débuts ?
Ne pas avoir une thune était le pire ! Le meilleur était sans doute les concerts avec Angelic Upstarts, ils nous ont énormément appris 

Vous jouez dans d'autres groupes ?
Avant les Toy Dolls dans quelques groupes oui, j'ai également jouez avec The Adicts et The Dickies.

Quels sont vos projets pour l'avenir ? Un autre album ? Continuez à tourner ?
Oui, plus de tournées, plus de concerts et de fêtes et plus d'albums !!

Un mot pour la fin ?
Oui, un grand merci à tous ceux dans le monde qui viennent encore nous voir en concert, nous vous devons tous ! MERCI !!

http://www.thetoydolls.com/

jeudi 19 mars 2015

DISCOGRAPHIE - LES CAFARDS - FRANCE (Epinay sur Seine)

Le groupe s'est formé en 1982 autour de Bruno au chant, Bess à la gratte, Fred à la basse et Philippe à la batterie que l'on retrouvera par la suite dans Sherwood Pogo puis plus récemment dans Salvation City Rockers. Le groupe participera à la compil "France profonde" du label réseau alternatif avec le titre mongolien en 1984. Cette même année sortira leur premier album : un 45t intitulé "chômage pour tous" avec un hommage flagrant aux Olivensteins chez le label fomb dont les membres du groupe oi R.A.S. sont à l'origine. En 1986 le groupe intégrera un synthé ainsi qu'un saxophone et sortira son unique 33t chez glubo & cie (leurs labels) et kakofonie : vive les vacances dont l'intro du titre "Mélodie" ressemble assez au titre "september" des Peter & The Test Tube Babies, cella va de soit que c'est un compliment, et non pas des moindres ! Cette même année ils participeront à la compil k7 mongols uber alles avec le titre Huelgoat (mon amour) ainsi que sur la compil k7 aghaa !! tape volume 1 avec le titre mélodie extrait de leur 33t. En 1988 le groupe sort un maxi "des goûts et des couleurs" sortie également chez glubo & cie, un piano s'étant ajouter au groupe pour cet album. S'en suivra en 1989 un split sp avec Sadicomix toujours chez glubo & cie pour fêter le bicentenaire de la révolution avec Sabine au saxophone. Bess quittera le groupe après l'enregistrement de l'album et sera remplacé par Ben. Toujours en 1989 ils participeront à la k7 compil live de chez fraggle product "sous les feux des projecteurs" avec le titre James Bond. En 1991 le groupe sortira encore et toujours chez glubo & cie une k7 : "chez vous" qui marquera la dernière trace du groupe puisqu'il se séparera en 1993. En 1994 on retrouvera le titre la cucaracha sur la compil cd petites musiques de chanvre sortie chez c.i.r.c.. En 1998 glubo & cie sortira un cd digipack du groupe "pour la postérité".



  1. chômage pour tous
  2. rêve passé
  3. suicide
  4. vive la merde
  5. bonus - mongolien (France profonde vol.1)






    1. vive les vacances
    2. ganga
    3. il y a du sang
    4. le hibou
    5. Mélodie
    6. il reste encore des Bastilles


    1. speedo reggae
    2. Abelaouesse
    3. Abeladub
    4. James Bond
    5. le dernier
    6. chômage pour tous





    1. les cafards - il reste encore des Bastilles
    2. sadicomix -  bicentenaire




    • Les Cafards - 1991 - Chez vous ! - K7 (Glubo & Cie)
    1. l'appel de la forêt
    2. r'aboule le larf'
    3. les garçons et les filles (reprise de Françoise Hardy)
    4. il fait trop chaud (pas travailler)
    5. mach 3
    6. indiana dub
    7. mushrooms
    8. il reste encore des bastilles (live 3ème festival glubo & cie)
    9. la cucaracha


    1. l'appel de la forêt
    2. r'aboule le larf'
    3. indiana dub
    4. black & white
    5. speedo-reggae
    6. Abelaouesse
    7. chanson pour Lili
    8. pas travailler
    9. mach 3
    10. le hibou
    11. mushrooms
    12. vive les vacances
    13. vive la mariée
    14. les héros
    15. le dernier
    16. James Bond
    17. Abeladub
    18. il reste encore des Bastilles
    19. chômage pour tous
    20. la cucaracha